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4 choses à savoir sur Chapristea, le bar à Chat toulousain

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Le nom de mon blog, Chaparpille, vous met sûrement sur la piste : j’adore les animaux, notamment les chats ! Et, rien à voir à priori, mais je suis également une grande fan de thé ! Je vous laisse donc imaginer ma joie lorsque j’ai appris qu’un bar à chats allait ouvrir sur Toulouse : Chapristea !
En attendant son ouverture début mai, j’avais très envie de rencontrer les personnes à l’initiative de ce chuper projet. Et par bonheur, Charlotte Baillat a accepté de me rencontrer jeudi dernier. Je vous raconte, au travers de 4 choses à savoir sur Chapristea, le premier Neko Café en région Toulousaine !

N°1: à l’origine de Chapristea, un article de journal et une passion pour les animaux

Charlotte a toujours souhaité travailler avec les animaux. Alors, lorsqu’un jour son compagnon Jean Baptiste (co-fondateur de Chapristea) tombe sur un article dans le journal 20 minutes de Paris sur l’ouverture d’un bar à chats en région parisienne, l’idée émerge. « On s’est dit:  tiens, pourquoi pas ? » raconte Charlotte.  Ils avaient déjà le projet de venir habiter en région toulousaine, où vit la famille de Jean-Baptiste. Alors cette idée d’ouvrir un bar à chat dans le Sud-Ouest a été décisive.  «On y a réfléchi puis on a sauté le pas. On s’est lancé, on a déménagé, on a quitté Paris ».

N°2: Un mix et un max d’émotions

Quand j’ai demandé à Charlotte par quelles émotions on passait pour un tel projet, sa réponse a été sans appel : c’est un véritable ascenseur émotionnel qui les a accompagnés à chacune des phases du projet.  « On passe de l’euphorie, ensuite au découragement où on perd espoir pour le local. Après on trouve un local alors on est super content et enthousiaste, et hop ça redescend avec des loupés avec des vendeurs qui ne veulent plus vendre » explique Charlotte. En effet, si le lancement de leur projet a été rapide, la recherche de local a quant-à-elle été fastidieuse et a duré près d’un an et demi. Fort heureusement, en octobre-novembre 2015, l’avenir de Chapristea se dessine 4 rue Jules Chalande, dans l’hypercentre de Toulouse. « Quand on a eu ce local, on était super excité. Et puis, voir tous ces gens qui sont en attente et nous encouragent, c’est super motivant. »
Maintenant que l’ouverture de Chapristea s’approche à grand pas, les émotions s’intensifient « on en rêve même !» s’exclame Charlotte.

N°3: Chapristea,tout un casting félin

L’aventure de Chapristea commencera avec 9 chats : 4 chats de race et 5 chats de l’Association du Chat libre de Toulouse.  Concernant les chats de race, adoptés chatons, Charlotte prend sous son aile un splendide Maincoon (c’est sa race préférée), 2 magnifiques sibériens et un superbe british longhair. ( Pour les voir, c’est par ici)
Les chats de l’association du Chat Libre de Toulouse sont quant à eux adultes. Un casting qui a donné un peu de fil à retordre à l’équipe Chapristea… « C’était difficile, confie Charlotte. La comportementaliste qui a participé à l’élaboration du café des chats de Montréal ( plus d’infos sur Educhateurs.com) nous a aidés. Elle nous a proposé son aide pour la sélection des chats. La plupart du temps elle est venue avec nous voir tous les chats que ce soit ceux de l’école du chat libre ou les chats de race.» Tant l’âge chaton que l’âge adulte représentait ici un défi dans le casting de ces adorables félins pour le bar à chat.  « Avec des chatons, à 3 mois, c’est encore juste pour déterminer réellement leur caractère. Mais je pense qu’on a fait le bon choix.» Parmi les critères de sélection, Charlotte m’explique que les chats ne doivent être ni sauvages, ni peureux. Il est nécessaire de les sentir avenants envers les gens et tolérants à la manipulation, puisqu’ils vont être assez sollicités.
C’est d’ailleurs pourquoi l’adoption de chats adultes à l’école du chat Libre était plus délicate. « Les chatons s’adaptent plus facilement que des chats qui ont vécu dans la rue et qui ne sont pas en confiance avec l’humain. Ça a donc été très difficile de trouver avec l’école du Chat Libre malgré le nombre conséquent qu’ils ont. Quand on allait les voir, il y en avait qui partaient sous le canapé. Donc forcément ça, c’est éliminatoire. Mais il y a eu des bons candidats tout de même », raconte Charlotte.

Un bel écosystème à venir

Adepte du développement durable côté vie pro, il fallait que je pose la question de l’écosystème de Chapristea, notamment en termes de cuisine, de fournisseurs etc.  Si pour le moment, celui-ci n’est pas encore fignolé, la valorisation des produits locaux est une vraie volonté pour Charlotte. « Déjà, dans les tartes salées et sucrées, on aimerait bien y intégrer du bio. On s’est renseigné et on a des pistes. » C’est certain, Chapristea s’engagera à valoriser les produits locaux. « C’est notre but à terme de favoriser tout ça » assure Charlotte.  (Ch’est trop bien !)
Concernant l’équipe de départ, elle sera constituée de Charlotte, Jean Baptiste, Marina (en tant que pâtissière) ainsi que d’un/ d’une serveur/se en cours de recrutement, sans oublier les 9 chats qui combleront tous les futurs clients impatients.

 

Après ce grand chaparpillage, vous voudrez peut-être en savoir plus sur ce bar à chats Chapristea qui donne tant envie aux toulousains ! D’ailleurs, sur le chemin pour aller rencontrer Charlotte, des monsieurs en discutaient dans le métro. « Il parait qu’un bar à chats ouvre sur Toulouse ». Bon promis, je ne me suis pas incrustée dans leur discussion en lançant comme une gamine «  Ouiiii c’est Chapristea !!!! » Même si l’envie ne me manquait pas.
Bref, si vous désirez plus d’informations je vous invite à vous rendre sur le site web de Chapristea, particulièrement bien fait, ainsi que sur la page Facebook où les infos toutes fraîches sont publiées. Idem pour le compte Twitter !

Encore merci à Charlotte Baillat et son équipe de m’avoir accordé du temps pour cette rencontre. J’espère que ce petit article vous est fidèle et reflète bien votre parcours !

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