J’ai testé l’insomnie
J’ai testé l’insomnie ! Bon en fait, pour être honnête avec vous mes chers chaparpillains, je n’ai pas vraiment testé l’insomnie… je l’ai tout simplement subi. Je ne sais pas si j’ai loupé le marchand de sable, ou s’il m’a zappé, ou bien si son itinéraire a été déjoué par des pensées inconscientes diaboliques. Mais résultat : je n’ai pas dormi de la nuit. Et une nuit, croyez moi, c’est sacrément long. Retour sur les lieux du drame, en juin dernier.
Trop sommeil pour dormir
Il est précisément 3h57 du matin. Dans 3 minutes, il sera 4h de matin et je n’ai toujours pas réussi à rejoindre ce fichu Morphée. Quatre heures de sommeil … il me reste 4 h de sommeil potentiel avant le réveil et une journée complète de boulot à tenir. Mais attends … avec une telle nuit blanche, c’est toute ma suite de semaine qui est foutue , non ? Et on est que mardi ! Enfin … mercredi maintenant. Aaaaahhhh !!!
Bref, le constat est sans appel : je fais une bonne insomnie. Pas celle où l’on met beaucoup de temps à s’endormir, naaaaaaaaaaaaan, mais bel et bien celle où l’on ne dort pas DU TOUT. Ce n’est d’ailleurs pas faute d’être crevée, hein , car je suis vraiment exténuée ! Inutile de me conseiller d’aller danser, ou je ne sais quoi du genre, pour me fatiguer davantage : je n’en ai définitivement pas l’énergie.
Un bon cas pratique où l’expression “ trop fatigué pour dormir” s’applique et prend tout son sens.
Les montagnes russes des températures
Il y a quelques heures, à mon coucher, j’étais congelée malgré des températures plutôt normales. A ma nuisette, j’ai eu le temps de rajouter une paire de chaussettes, un bas de pyjama d’hiver de mon Homme, un de ses gros pull sans oublier le duvet et une polaire par dessus. A ce moment là, j’étais plus ou moins consciente à quel point cette situation était absurde: on est presque en été ! Mais voilà, j’avais froid ! Attendez…non, là j’ai chaud, genre vraiment chaud. Mais si j’enlève une couche, genre ne serait-ce qu’un petit bout de couverture, c’est certain j’aurai froid !
Tiens d’ailleurs, j’ai la bouche pâteuse … et visiblement boire n’y changera définitivement rien à part ponctuer ma nuit de “balades” nocturnes pour soulager ma vessie. J’ai fait suffisamment d’aller-retour pour vous l’assurer.
Les stratégies de diversion
Marche (les fameuses balades), vidéos Youtube, réflexions philosophique (autant que faire se peut à cette heure-ci) … mon coeur se tape des sprints quand montent tantôt la frustration et l’agacement de ne pas réussir à dormir, tantôt l’anxiété de devoir attendre encore et encore avant qu’une nouvelle journée commence avec les batteries à plat.
Je teste la méditation (qui m’essouffle plus qu’autre chose au passage avec les jeux de respiration), je fais de la gratitude (mais sur le coup je n’en ai pas trop là) et j’essaie de ne plus penser (mais je pense à ne plus penser et ça me déconcentre)…
A un bras de la solitude
Quand soudain mon homme, plongé depuis bien longtemps dans un profond sommeil, se retourne et pose (jette??) son bras sur moi, une grosse vague de joie et de soulagement m’envahit. Youpi !! Une interaction qui me sort du tunnel de la solitude de l’insomnie !! ( si si mes chaparpillains, j’en suis clairement à ce stade).
»
– Hum, à mon avis, son inconscient lui a surement soufflé “allez, aie pitié, aide là un peu là, c’est pitoyable !”.-Oui pas faux. Parce que malgré son sommeil de plomb, une part de lui a forcément dû se rendre compte qu’une relou n’arrêtait pas de gesticuler à côté de lui …
-Hum.. d’ailleurs, après réflexion, il est plus probable que son inconscient lui ait plutôt dit un truc du genre “ mais c’est pas fini ce vacarme ? Allez étouffe – là une bonne fois pour toutes, on va voir si elle dort pas avec ça!
”
Oui, certes, son bras lourd de sommeil appuie l-é-g-è-r-e-m-e-n-t sur ma gorge et mon thorax et bloque un tout petit peu (beaucoup) ma respiration. Mais trop contente de cette interaction nocturne qui apaise ma solitude, je m’agrippe à son bras. Je respirerai plus tard. …Bon ok, j’ai vraiment besoin de respirer, mais je garde son bras sous le coude quand même…. et j’entends par là que je ne le lâcherai sous aucun prétexte ! Même s’il change de position !
Les feintes de Morphée
En attendant, je me sens plus zen, et le sommeil commence enfin à me gagner … Trop bien ! Hum … un peu trop ravie puisque cette prise de conscience joyeuse me réveille instantanément. Bon là, je souffle de désespoir. J’y étais presque !
Le temps de revenir à l’étape “ stratégie de diversion” je m’endors vraiment ! Pour me réveiller une heure plus tard. Ben oui, j’ai fait un cauchemar ! Essoufflée par ce réveil brutal, je resserre mon étreinte autour du bras – difficile d’accès- de mon Homme pour duper ma solitude. J’essaie de me convaincre de ne pas checker l’heure pour ne pas désespérer davantage mais cette curiosité réduit mes chances de repos supplémentaires. Alors je regarde. Plus qu’une heure avant le réveil. Vivement ce soir. Et vive le café.
Et vous ? Des anecdotes d’insomnies à partager ?
Un commentaire
Béka
Ha ha ha ma pauvre.
Je n’en fais quasiment jamais, j’ai ce super-pouvoir consistant à m’endormir rapidement comme une masse. Mais mon dieu quand ça arrive… La crise !