Au secours, j’ai les cheveux en friche !
J’étais proche, si proche du but ! Ça devait avoir lieu le samedi 21 mars dernier. Déjà des semaines que j’attendais ce rendez-vous … après 6 mois de cheveux en friche. Oui, je pense que vous avez compris. Ça s’est joué à moins d’une semaine près : je n’ai pas pu aller chez le coiffeur avant le commencement du confinement. D’ailleurs, quitte à parler cheveux/ poils, j’ai manqué d’encore plus près mon rendez-vous chez l’esthéticienne qui était prévu le jour même du confinement ! Arrg! Et autant vous dire que j’avais déjà beaucoup trainer pour y aller. Mais bon, j’arrive encore à éviter le mono-sourcil… pour le moment.
Bref, nous voilà le 15 avril , un mois plus tard. Mes cheveux vont finir par atteindre un nouvel objectif : mon nombril. Ils adorent se coincer partout à la moindre occasion : sous mes aisselles, dans mes vêtements, contre mon canapé … Et est-ce qu’on parle des moments d’enlacement avec mon Homme où je ne peux plus bouger la tête puisque ma masse capillaire est emprisonnée dans ses bras ?
Moi ? Une envie radicale de me couper les cheveux ? Oh bordel que oui ! J’adore les cheveux long hein. Mais là ça commence sérieusement à me titiller , m’agacer, me désespérer de devoir me les tresser tous les soirs pour dormir afin d’éviter tout réveil douloureux impromptu. J’ai l’impression de bondir dans une ancienne époque. Et vu que mon Homme me taquine de temps en temps avec un “ il te faut une charlotte, comme dans l’ancien temps”, ça craint sérieusement pour mon sex appeal également.
Je sais que je suis loin d’être la seule à vouloir me faire une nouvelle tête. Sur le web, ça regorge d’astuces bizarres – presque convaincantes quand même il faut l’admettre – pour se couper les cheveux soi-même. J’avoue : j’ai failli craquer ! Mais visiblement, mes ciseaux ont senti qu’un truc pas cool se tramait et ils se sont planqués je-ne-sais-où. J’ai arrêté de tout retourner chez moi quand j’ai tilté que rien n’arrive pour rien et que cette gentille paire de ciseaux a pris la décision radicale de disparaître pour mon bien.
J’ai donc calmé ma recherche compulsive et décidé, pour le moment, de faire la paix avec mes fourches. J’espère qu’après le confinement mon coiffeur sera fier de moi et me récompensera pour ma bravoure par un RDV en priorité dans son salon. En me faisant passer avant ceux qui ont tenté l’aventure et qui doivent se faire rattraper. Sur Instagram, les coiffeurs se mettent à faire de la prévention et à partager des tutos pour limiter les dégâts. Je crois que ce n’est pas bon signe et qu’à l’heure qu’il est, ils s’arrachent leur propres cheveux en pensant aux sauvetages qui les attendent. A suivre.
En partageant ma frustration capillaire avec ma famille, je me suis retrouvée sans le vouloir (promis maman) à immiscer une idée dans le tête de mon frère : se teindre les cheveux en bleu. “ C’est le moment ou jamais ! Pas de lycée, et pas d’entretien à faire pour candidater dans des formations l’année prochaine ”. Résultat : non il n’a pas encore les cheveux je vous (me) rassure. Même s’il a commandé tout le matériel. Donc c’est imminent (Schtroumpf en vue). Mais surtout: c’est lui qui m’a donné envie à son tour d’un vrai changement de tête aussi (c’est contagieux). Alors j’ai pris un ancien soin colorant roux/cuivré que j’utilisais lors je m’étais faite décolorée et colorée le bout des cheveux en roux. Je m’en suis badigeonné la tête (et la baignoire par la même occasion) pleine d’espoir . Sauf que le produit n’a pas pris. Les reflets cuivrés se distinguent à peine. Échec.
Ce que je retiendrais du confinement ? Une grande part de cette épreuve capillaire sûrement. La première chose que j’aimerais faire lorsque tout cela sera derrière nous ? Foncer chez le coiffeur. L’avantage c’est que je serai moins frileuse pour un vrai changement de coupe. Enfin je crois … De toute façon j’ai plus d’un mois pour y réfléchir : n’est ce pas ?
Un commentaire
paulineguillloteau
Trop envie de changer de coupe aussi ! 🙂 Mon rêve en ce moment : les cheveux multicolores !