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Cha part pas !

cha part pas - chaparpille

Cha fait bien longtemps que j’ai l’envie de vous partager mes périples … lié à ma phobie des distances. Alors ch’est parti, je me lance enfin !

Angoissée à demi ch’assumée

crazy cat

Cha me démange depuis bien longtemps de vous partager mes péripéties liées à … quelque chose que je ne suis d’ailleurs toujours pas capable de catégoriser chez moi :

– « hum .. laisse moi voir cha’ … un trait de charactère ? une partie de ta personnalité? une faiblesse ? une fragilité ? une névrose? un pet’au casque ? un…“

– …une phobie ?

– Chouais…ou chalors t’es juste une trouillarde, avec un chaturité émotionnelle d’une chamine de 2 ans.

– Tu veux tes croquettes toi ?”

Depuis “toujours” (aussi loin que je me souvienne en tout cas), je suis très (très) angoissée lorsque je dois me rendre dans une ville, un endroit inconnu qui est “loin” de chez moi, de ma zone géographique de confort, et cela sans ma famille. Cette angoisse est d’autant plus importante lorsque le séjour dure plus d’une journée, et qu’une ou plusieurs nuits sont en jeu.

– « … Plus de 20 piges de chalères et tu résumes cha’ de façon si simpliste en deux phrases?

– Chuuut, ça fait déjà suffisamment paumée comme description, et y’a du lourd à venir, ne faisons pas peur à nos charparpillains trop vite, tu veux bien?

– Ch’est pas faux … »

Le ch’Événement : “Là, vous n’y retournez pas”

Jusqu’à l’Événement ( avec un grand E, des plus imposant qu’il soit, et aussi haut qu’une chaine de montagne), je douillais plusieurs jours, voire plusieurs semaines (oui oui), avant d’affronter le jour-j. Oh oui que je douillais, mais je le faisais quand même.  J’en ai versé des larmes de panique et j’espère que mon coeur a du rab en quota de pulsations tant il a connu d’accélérations.

herissed cat

Mais une fois dans l’action, cet état s’envolait. J’ai ainsi fait plusieurs voyages scolaires à l’étranger, des concours et des entretiens dans d’autres villes et même une année d’étude loin de chez moi (« loin de chez de toi, loin de chez toi, ch’est vite dit : 2h c’est chi loin que cha? ») …  D’ailleurs, vivre dans une nouvelle région faisait même partie de mes projets de vie, histoire de rencontrer du nouveau monde! Projet de vie qui s’est réalisé en 2016 vu qu’à la fin de mes études supérieures, j’ai été embauchée, ailleurs, à 3h de chez moi. ( » pour ch’info, ch’est l’Evénement qui est chabordé là ») Bonne distance, plutôt raisonnable, pour commencer non ?

– « Chauf que t’as pas tenue plus d’une chemaine.

– Mes crises d’angoisses, au lieu de prendre fin une fois arrivée sur place, se sont amplifiées

– Une chemaine de lutte contre toi-chême

– Mon état empirait: l’enfer au lieu de l’apaisement

– Impression de chevenir folle, mini-chalaise, chomissements … ch’est vrai tu nous as fait la chotale !

– Plus je faisais en sorte de rationaliser la situation pour me calmer, plus la crise augmentait. « 

A la fin de cette première semaine, je suis rentrée chez moi pour le weekend. J’ai vu en urgence un psychologue et mon médecin généraliste. Première fois que je vois une psy se prononcer aussi radicalement. Verdict sans appel pour elle, et une évidence pour mon médecin également:  “Là, vous ne repartez pas”. Le lundi suivant, je démissionnais.

Le temps de prendre le temps

run cat

J’avais déjà prévu de faire un petit travail sur moi, un jour, pour dompter mes angoisses de départ. Un jour. Plus tard. Un de ces quatres. Mais là, autant vous dire mes charparpillains qu’avec cet Événement, j’ai un tout petit peu trèèèès beaucoup avancé la date du grand saut dans le long processus du cheveloppement chersonnel.

-« Bon, en même chemps, tu étais dans un état tellement chatastrophique

– Au final, j’ai mis près de 9 mois à me remettre sur pied.

– Rien de tel que la technique des chetits pas.

– Et du soutien, de la patience et  la rencontre de gens formidables »

Et si ch’en faisait des chroniques ?

Voilà des années que je désire aborder le sujet sur mon chetit blog. Blog qui a justement pris vie pendant ma période de convalescence, et qui a contribué à me reprendre bien en main. (“Blog que tu as churtout pas touché depuis mai dernier, chouais !”)

J’ai l’envie de partager mon vécu, tout comme j’ai pu chercher moi-même des témoignages pour me rassurer et me sentir moins anormale. L’envie d’en parler positivement et avec légèreté. Et surtout, j’ai beaucoup de pépites à partager parmi mes expériences, fructueuses et moins fructueuses de développement personnel… qui sont toujours en cours d’ailleurs.

search cat

– « A cha ch’est le cas de le dire !

– Et si j’en faisais des chroniques ?

– Chenre des chroniques régulières et périodiques ou tu vas chencore chattendre miiiiiiilles mois avant de refaire churface ?

– .. Surprise!

– Churprise pour qui ? Tes chaparpillains ou toi-même qui n’en a absolument chacune idée?

– Hum … les deux ? »

Alors ? Je me lance ?

 

A ma famille qui ne m’a pas lâchée d’un iota, alors que je leur ai  surement fait prendre des kilos de rides et de cheveux blancs : Maman, Fréro, Mamie, Papy. Qu’est-ce que vous je aime ! A mes amis et mes proches qui m’ont soutenus, accompagnés et aidés à ressortir de chez moi. A Békà et nos après-midi en ville , à Claire et nos instants thé, à Emma et le pouvoir de ses mots réconfortants, à mes DdD d’amours et tant d’autres encore,qui j’espère se reconnaîtront, que leur chemin soit encore sur le mien ou non… A Christine et toute l’équipe du service civique dans lequel j’étais, qui ont beaucoup contribué à ma remise sur pied en respectant avec tant de bienveillance mon rythme de convalescence. A mon psy et ses analyses étranges, à mon médecin. A mon Homme, mon moteur pour avancer et progresser. Ma chance, c’est vous !

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