Voilà près d’une semaine que j’ai testé la réunion tupperware. Alors pourquoi attendre autant de temps avant de vous faire part de cette chabuleuse expérience ? Une chacrée déformation professionnelle qui a failli se finir en thèse sur la marque Tupperware. Mais rassurez-vous, je me suis reprise à temps pour vous raconter en toute légèreté et frivolité cette après-midi dépaysante…

D’ailleurs, pour être plus exacte , c’est la deuxième fois que je participe à une réunion Tupperware. Oh, je vous entends de là! « Espèce de vieille ! Tu es dans la vingtaine ou la soixantaine ? ». Bon certes, j’étais de (très) loin la plus jeune du groupe. Mais ce n’est pas pour autant que la moyenne d’âge à cette rencontre est aussi marquée que vous le croyez. Enfin bref, vous vous en doutez, si j’y suis retournée une seconde fois, c’est que c’était bien sympa. Je vous raconte.

Le covoiturage

Oui, il y a un avant et un après réunion tupperware. Et c’est le covoiturage. J’adorerai vous dire que c’est pour lutter avec vigueur contre la pollution. … Mais c’est surtout parce que cette grande aventure a lieu avec ma grand-mère et ses copines, que l’hôtesse qui accueille la réunion de ce mois-ci habite à perpète les oies en pleine cambrousse et que tout le monde dans la petite bande ne connait pas forcément le chemin. (Chapristi, non, ne me parlez pas de GPS, il faudrait déjà avoir du réseau).
Et puis, de toute façon c’est bien plus agréable de faire le trajet à plusieurs. Il fait beau, il y a de la verdure et des champs à perte de vue. L’ambiance est bon-enfant: de quoi bien se mettre dans l’ambiance.

L’avant-début de la réunion

Une fois que tout le monde est arrivé, ça commence… ah non. Les participant(e)s (quoi que cette fois, certains maris sont venus) font déjà l’inventaire de ce qu’elles ont ou pas parmi tous les ustensiles présenté sur la grande table. Mais aussi, ça se raconte les potins du village, ça prend des nouvelles des uns et des autres, ça papote.
Pour ma part, j’ai jeté mon dévolu sur le petit chien de la maitresse de maison. J’apprends que ce chien est en fait une femelle puisque son nom est Bianca. Bianca… c’est bizarre comme nom pour un chien, non ? (dit-elle alors qu’elle a appelé ses chats Roméo et Juliette).

Quitte à faire passer le temps avant le début de la réunion : je ne sais pas pour vous, mais quand j’étais plus jeune (bien plus jeune, merci de ne pas me considérer comme une inculte), je pensais que «tupperware» était un terme générique pour désigner ces récipients en plastique bien pratiques pour conserver la nourriture – enfin, surtout lorsque les couvercles correspondants restent dans le secteur.

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– Maman ! Tu sais où est le couvercle de ce tupperware?
– Hum, tiens c’est celui là !
– Merci ! … Euh non à quelques centimètres près ça aurait pu, mais là , mauvaise pioche!
(  plusieurs essais de combinaison plus tard … ) Arg ! Bon tant pis pour les dimensions, je vais prendre ce tupperware-ci, 2 fois trop grand pour ce que j’ai à mettre dedans, mais au moins, j’ai le couvercle !
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Petite parenthèse : c’est à ce moment de rédaction – où je cherchais expliquer clairement  le positionnement de la marque au delà des boîboîtes –  que j’ai failli vous faire le topo sur la marque tupperware et sa gamme d’ustensiles (Ça y est, je peux presque devenir conseillère de vente à domicile ).
Alors pour juste canaliser cette déformation professionnelle, je vous invite si vous êtes curieux à regarder la vidéo institutionnelle de Tupperware. Pour les communicants, ça pourrait vous inspirer (Cf. Cap ou pas Cap d’être créatif)

L’appât des cadeaux

Marie-Christine, c’est la monitrice Tupperware. C’est elle qui anime la réunion. C’était également le cas la dernière fois. Je l’aime bien. Les réunions sont vraiment des moments agréables, conviviaux, même si les objectifs commerciaux ne sont pas loin.

A vos recrutements, prêt, partez !

Marie Christine se présente, explique son parcours, pourquoi elle a choisi de travailler à tupperware, et son évolution de carrière. Hum, je vois bien qu’il a une volonté de recrutement derrière ce magnifique discours.  Mais toute de même, l’argument des cadeaux est sacrément tentant et ne parlons même pas du bénéfice des belles voitures de fonctions  qui récompensent les beaux chiffres d’affaires.
A ce moment-là, je vous avoue que je bavais sur la belle citadine noire toute neuve customer d’un magnifique « Tupperwoman » rose pétard bien féminin, visible depuis la baie vitrée.

Je n’ai pas la voiture mais j’ai un découpe-part à gâteaux !

Bon passons aux choses sérieuses : la présentation du catalogue du printemps : enfin, c’est parti !
Mais avant,  un petit cadeau pour NOUS les invités ! Voilà mon deuxième cadeau tupperware: un découpe part ! A présent, je vais pouvoir couper mes gâteaux en part égales !  Il ne manque plus qu’à faire des gâteaux, et prévenir les copines que les prochains gâteaux doivent être ronds pour pouvoir utiliser ce drôle de gadget.

Trop pratique ! Je veux tout !

Toutes les nouveautés Tupperware et stars de la collection de printemps, joliment disposé sur la table, nous sont présentées une à une. Des saladiers qui se plient sur eux même pour un rangement plus ergonomique jusqu’au « Microvap » pour la cuisson au micro-ondes en passant par les spatules bien pensées.

Je me pose juste une question … à force d’accumuler toutes ces merveilles culinaires, qui forcément vont à priori être supra utiles, où ces gentilles dames les stockent-elles au fur et à mesure ?

Plus la réunion avance, plus je sens monter en moi une âme de cuisinière. J’ai envie de préparer pleins de plats, de tester, d’essayer, de m’y mettre vraiment ! Sauf qu’une semaine après, je n’ai pas beaucoup de pâtisserie à mon actif. Sur le coup, je suis hyper motivée !

Place aux travaux pratiques

Qui dit réunion Tupperware dit aussi, cuisine ! C’est un des grands avantages à assister à ce type de vente. Pour prouver que les produits sont utiles et fonctionnent bien, il faut bien les tester. Voir de nos propres yeux.
Cette après-midi, c’est marbré au citron et nutella.  Du coin de l’œil, j’aperçois également des muffins préparés pour l’occasion. Vivement la dégustation!

Bon je vous avoue que mon attention c’est vite reporté sur la petite chienne Bianca. Shooting photo. Celui-ci aura d’ailleurs donné essentiellement des photos floues. Bianca, dès que l’objectif se pose sur elle, a le réflexe de se précipiter sur la personne pour se faire caresser. Mais passons, j’ai au moins une photo à vous partager ici.

Commandes au goûter

L’atelier se clôture par la dégustation de ce qui a été cuisiné. Je confirme, les muffins ne me faisaient pas de l’œil pour rien. Ils sont très bons.

Chacun passe ses commandes. C’est une réunion qui rapportera plus de 500 euros au total pour une dizaine de personnes. La monitrice annonce que notre hôtesse du jour va du coup pouvoir bénéficier de beaux cadeaux et réductions… surtout si elle anime des réunions à son tour. Verdict plus tard.

En attendant, j’ai passé une très bonne après-midi avec l’envie de m’y mettre (pour de vrai … un jour). Mais repartir tout simplement avec l’envie, de l’inspiration et des petites recettes, ça fait déjà chacrément plaisir.