L’accrobranche au cri de Tarzan
Samedi dernier, c’était accrobranche entre coupains et coupines au Cri de Tarzan de Puylaurens ! Un vrai Fort Boyard ! Je vous raconte…
Pokémonons- nous dans les bois, quand la connexion n’est pas là…
Le plan ? Une journée complète au cri de Tarzan.
Le contre-plan ? Le temps.
Jusqu’au dernier moment, le suspense est resté entier : on y va où on n’y va pas ? Ben oui, aventuriers, nous le sommes, mais sous la pluie ça aurait carrément viré en accrosurf. Finalement, le temps a été de notre côté et nous y sommes allés. D’ailleurs, merci au GPS qui nous a permis d’arriver à destination.
Quitte à parler technologies, cette journée était une vraie occasion de se désintoxiquer du portable ! Non seulement, le prendre dans les arbres est vivement déconseillé, mais aussi nous ne captions tout simplement pas pour la plupart d’entre nous. Et vous savez quoi ? ça fait du bien.
Mais tout de même, les garçons n’ont pas résisté à leur arrivée à vérifier s’il y avait des Pokémons dans les environs, avant même de sortir de la voiture. Pour les fans de PokémonGo, et pour préserver la paix au Cri de Tarzan : la réponse est non. Et non, les Pokémons ne sont pas perchés dans les arbres non plus.
Accro de Fort Boyard
Nous ? Plus de 23 ans ? Au cri de Tarzan, ne comptez pas rencontrer des jeunes actifs sérieux. Régression power ! (Et encore une fois ça fait du bien !). Munis de nos baskets (d’ailleurs nous avions quasimment tous les mêmes, on pourrait croire que nous étions sponsorisés par Décathlon), de nos baudriers et d’une énergie à revendre (au début en tout cas), nous nous rendions sur chacun des circuits en trottinant (et dérapant quelque fois, je l’avoue) en chantant la chanson de Fort Boyard. « Tiiiiiintintin tintintin tintintin tintinnnnnnnnn ! » Je vous laisse imaginer la scène avec notre petite troupe de 7 personnes.
Finalement, cette idée de Fort Boyard n’était pas si bête : entre les jeux mouillés et glissants à cause de la récente pluie, la nouvelle norme de sécurité ajoutant une dose de casse-tête pour faire passer le mousqueton indécrochable d’un fil à un autre, et le plaisir de certains à secouer les jeux comme des pruniers de – presque-toutes leurs forces pendant que les autres étaient dessus… nous avons tous fini les vêtements bien crades et des bobos sur les bras et les jambes. Mais tout de même, quel bonheur !
Attarzantion !
(Bon là, si vous avez compris mon jeu de mots, j’ai de la chance).
Aller au cri de Tarzan, sans faire référence à Tarzan, c’est tout de même dommage.
Si vous vous demandez si certains ont essayé d’imiter le «aaaaahhhhhhhaaaaahaaaahhaaaahhaaahhh » de Tarzan au cours des lancés dans le vide ou lors des tyroliennes, la réponse est oui, bien évidemment. Mais je me demande s’il ne s’agissait pas plutôt de cri plus … spontanés… si vous voyez ce que je veux dire. (Merci d’hocher généreusement la tête dans un sens affirmatif.)
Bon, pour les tyroliennes, cela se justifiait pleinement. L’appréhension lorsque que l’on prend une tyrolienne, c’est de ne pas avoir assez d’élan pour aller jusqu’au bout.
Alors que faisions nous ? Nous prenions de l’élan.
Et vous savez-quoi ? Pour pas mal de jeux, l’élan n’était pas nécessaire du tout.
La preuve? Se prendre le matelas (heureusement qu’il y en avait d’ailleurs) en plein dans la figure à l’arrivée.
Donc oui, crier en se voyant arriver à pleine vitesse au bout de la tyrolienne était absolument naturel.
Que dites-vous d’ajouter à cette vitesse, un challenge supplémentaire pour ces tyroliennes ? Je pense notamment à cette force incompréhensible qui vous fait tourner pendant votre lancée et vous menace d’arriver dos à la plateforme et au matelas. Si à votre prochaine virée à l’accrobranche vous observez des gens qui miment la natation sur une tyrolienne, ne vous posez plus de question. Vous savez maintenant pourquoi. Et je suis certaine, que vous aussi vous rejoindrez le club !
En bref, cette journée était un véritable bol d’air frais où l’on savoure chaque seconde l’instant présent en toute innocence et le sourire jusqu’aux oreilles. Comme des gamins. Je sais que je me répète mais qu’est-ce que ça fait du bien !
Si vous aussi vous avez envie de vous rendre au cri de Tarzan de Puylaurens (à 30-40 minutes de Toulouse), je vous invite à consulter leur site internet ou encore leur page Facebook. Vous ne serez pas déçus du voyage !
A bientôt mes chaparpillains !