Plantes – Carnet de bord – Septembre et Octobre 2021
Deux mois plus tard : que sont-elles devenues ? Il y a eu beaucoup de changement du côté de mes “plantolocataires” depuis la dernière fois. De nouvelles venues, des départs, des naissances, des pertes… Sans compter ma bataille infernale contre les sciarides, mais aussi des élans de créativité pour décorer mes pots en plastique accumulés pour leur donner une seconde vie. Bref tout cela mérite bien un article à part entière (voire plusieurs) sur mes aventures végétales de septembre et octobre : vous venez lire la suite ?
Mes nouvelles plantes colocataires
En l’espace de deux mois, ma collection de plantes s’est beaucoup agrandie avec l’arrivée d’une belle Aglaonema, d’un Monstera Monkey Mask, d’une succulente (merci Plantes pour Tous), mais aussi d’une superbe petite misère Nanouk trouvée à Jardiland, d’un Pothos argenté, et d’un Pothos Marble Queen acheté chez Botanic.
Cela faisait un petit moment que je souhaitais adopter un Pothos Marble Queen, mais pour le Pothos argenté (scindapsus pictus) je l’ai découvert par hasard lors d’une balade en ville dans Toulouse, dans la boutique Capsule Végétale . Et ça a été le véritable coup de cœur ! Quand je l’ai revu en format mini à Jardiland, je n’ai pas pu résister. Ma prochaine visite à Toulouse : je sais déjà où je vais me rendre pour agrandir ma collection.
Je parlais à l’instant de format mini : maintenant, je prends des plantes toute jeunes : ainsi c’est très abordable côté prix, et je préserve mon Homme de l’apparition d’une jungle à la maison. Cela demande beaucoup de patience, il me tarde tellement que mes Pothos deviennent de belles et grandes plantes tombantes ! Mais suivre leur évolution est déjà très fascinant.
Mon ficus benjamina, qui était en soin intensif chez ma grand-mère, est également de retour à la maison, en pleine forme. (Merci Mamie !) Ma grande erreur : à l’époque je n’avais pas mis de système de drainage. Elle était également à l’étroit dans son pot et elle souffrait d’un manque de luminosité. C’est une de mes premières plantes, donc j’avais encore beaucoup à apprendre. Désormais, elle a droit a une place de choix dans ma chambre qui est une pièce bien lumineuse. Je lui ai également donné un nom, « Benji », pour lui donner plein d’ondes positives afin qu’elle continue à bien se développer.
Des boutures gratuites avec l’application Geev ? Je fonce !
Grâce à l’application Geev, j’ai également adopté deux boutures : l’une d’un Pothos (oui, encore), et l’autre d’un Monstera Déliciosa : à suivre côté évolution ! Ils sont bien au chaud sous leur lampe : j’espère qu’ils vont bien se développer. Normalement, leur place finale sera sur mon bureau, sur mon lieu de travail, aux côtés de mon Syngonium… je vous en reparle un peu plus loin car il a connu pas mal de rebondissement celui-là (Cette plante est une warrior).
Bref, je suis restée en veille intensive sur cette application pendant de nombreuses semaines : elle est géniale ! C’est une application de don, où l’on peut donner toutes les affaires dont on ne veut plus… et inversement dans laquelle on peut trouver des pépites. J’ai ainsi guetté plantes et boutures . J’y ai trouvé également de quoi réaliser des boutures de misères vertes. Il parait que ça fait partie des plantes les plus faciles à bouturer : et je confirme ça fonctionne ! J’ai testé le bouturage à l’eau et en terre : les deux ont fonctionné. Quelle satisfaction !
Pour la petite anecdote : ma première adoption est celle d’une bouture de figuier : je n’étais pas très optimiste et pourtant : regardez-moi ce bébé figuier tout mignon ! Pourvu qu’il tienne bien l’hiver.
J’ai également eu la chance de trouver des pots très originaux en super état : des cales-livres. Je ne sais pas encore comment je vais les exploiter, car il n’y a pas de trous pour le drainage mais dès que je trouve la plante parfaite qui peut le tolérer : hop je l’intègre à ma déco ( non je ne sais pas encore où, ça viendra).
Mes expériences en bouturage
La dernière fois, je vous partageais en photos mes boutures de piléa. Et bonne nouvelle : elles se portent toujours bien ! Il y en a une qui a rejoint sa nouvelle maîtresse, une collègue de travail. Par bonheur, je peux donc encore voir son évolution au boulot.
Les autres sont toujours à la maison, et ne sont plus sous la lampe : c’est donc une nouvelle étape. J’hésite à les rempoter car leur croissance commence à stagner. Mais peut-être est ce que cela est dû aussi au changement de saison et des températures … Des avis sur le sujet ?
Un nouveau rejet grandit bien dans la plante mère également. Le Piléa est vraiment une plante fabuleuse ! Celle-ci, je ne la touche pas pour le moment.
Mon autre crash-test : le bouturage de Papyrus ! Cette plante pousse dans le jardin de la grand-mère de mon homme et me faisait vraiment de l’œil ! Un coup de Youtube pour me renseigner et hop, je récupérais quelques tiges pour tenter d’en faire pousser à la maison.
La méthode de bouturage semble assez étrange et pourtant ça fonctionne très bien pour le moment. Prochaine étape : le planter. A suivre !
Si vous souhaitez vous aussi expérimenter le bouturage de papyrus, je vous mets ici le lien vers un article tuto.
D’ailleurs, mon chat est raide dingue des tiges découpées, avec lesquelles je le fais encore jouer ! j’ai ainsi appris que le papyrus était un peu comme une drogue pour le chat, comme l’herbe à chat. Amusant non ? Il y a un petit Ricky qui va être content d’avoir cette plante à la maison.
Un bel échec sinon : mon test de bouturage de Saule pleureur. Mais il fallait bien tenter, c’est mon arbre préféré ! J’étais allée couper quelques branches au lac de l’Orme Blanc de Caraman avec ma mamie (Un lac très sympa que je vous conseille d’ailleurs). Il parait que ça prend facilement dans l’eau. Pour le moment c’est un échec. L’eau dans lequel trempaient les tiges du saule ont plus profité aux larves de moustiques qu’à la plante. Donc j’ai fini par arrêter, les moustiques n’ayant pas donné suite à ma proposition de traité de paix, à relire sans modération en rire un peu ici.
Ah et j’ai aussi testé un bouturage de zamioculcas avec une partie de la plante de ma mère qui se fatiguait : sans succès, mais une prochaine fois, ça fonctionnera, j’y crois 🙂 Je testerai une autre méthode.
Au revoir à Titi, mon Ficus Elastica
Oui, je lui avais donné un nom pour lui donner un peu de force. Mais cela ne lui a pas suffit. “Comment ça tu as réussi à perdre un ficus elastica ? C’est une des plantes pour débutant ?!!” Et bien oui. Non seulement j’ai eu la main trop lourde sur l’arrosage mais en plus je me suis rendu compte que je n’avais pas rempoté la plante après l’avoir acheté il y a près d’un an chez Liddl … C’est les feuilles qui ont fait la tête et qui m’ont alerté. Elle n’avait aucun système de drainage, et les racines étaient à l’étroit. Voyant qu’elle ne parvenait plus à absorber l’eau, je l’ai rempotée. Mais cela n’a pas fonctionné. En grattant la tige à la base de la plante, c’était marron. Donc mort. J’ai fini par me renseigner sur comment le caoutchouc se bouturait, et il s’agit de ma dernière tentative de sauvetage… Mais vu l’état de la plante à l’initial, je ne suis pas certaine que ça fonctionne. En tout cas, on ne peut pas dire que je n’essaie pas : je teste avec TOUTES les feuilles restantes.
Le sauvetage succès : mon syngonium, adulé par les sciarides.
Le syngonium, c’est donc ma plante du bureau, offert par une collègue qui avait largement de quoi bouturer avec sa plante mère. Plusieurs fois elle a souffert de sécheresse entre le soleil en plein face à travers la vitre et mes périodes d’absence prolongées du au Covid. Pour la retaper, je la ramenais à la maison. La dernière fois, je l’ai donc rempoté dans un pot beaucoup plus grand et j’ai décidé de la tuteurer également. Et hop la voilà repartie pour un tour. Depuis, elle a déjà fait plusieurs nouvelles feuille, en quelques semaines seulement.
Alors, je l’ai ramené au bureau … et les péripéties ont continué car entre-temps, à la maison, j’ai eu une invasion de moucherons de terreau, dont je me sors à peine. Miam, le bonheur.
Le papier collant jaune n’étant pas assez efficace, et travailler entourée de moucherons n’étant pas des plus agréable, j’ai ainsi misé sur la force ma plante pour .. asphyxier les larves de moucherons – et donc terreau et racines pendant près d’un mois. Aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes, je viens de libérer ma plante de tout son emballage. L’invasion semble contrôlée. Je vous raconterai probablement toute mon aventure contre ces sciarides dans un prochain article !
Je prévoie aussi de vous partager un petit billet pour embellir vos pots en plastique ! A très vite mes chaparpillains.
3 commentaires
Buy
Que de plantes . Magnifique article . 😍
Camille de Chaparpille
Merci beaucoup ! 😀
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