Rencard avec les pompiers !
Ahh le mythe des Pompiers … ces beaux et braves pompiers. Pour le 14 juillet ( oui je sais, mieux vaut tard que jamais pour publier cet article), je me suis faite plaisir en allant aux portes ouvertes de la caserne de Caraman.
Ben quoi ? C’est une chacrée opportunité de rencontrer ces héros de notre quotidien… sans contexte dramatique mais bien au contraire dans la bonne humeur et la convivialité.
Bon, je vous avoue qu’en me rendant à la caserne de Caraman, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Histoire d’être bien clichée, j’étais curieuse de voir les beaux pompiers de la ville, dans leurs uniformes. Chacun ses trucs, y’en a c’est pour les chamions rouges de compet’, et pour d’autres c’est les chompiers.
Mais vous vous doutez bien que si je vous écris un article aujourd’hui sur le sujet, ce n’est pas pour parler muscles et abdos. J’ai envie de vous partager du bien plus authentique : les 3 moments qui m’ont le plus touchés dans cette matinée.
Pleins de ch’émotions !
Lorsque je suis arrivée, ça chantait la marseillaise. Les pompiers se tenaient droits ,en ligne , face à la troupe musicale des caramagnols. A la fin de la chanson, le lieutenant des pompiers volontaires a été gradé capitaine. Et, même plusieurs jours après, je garde en tête toute l’émotion de ce monsieur. Lorsqu’il a pris le micro pour s’exprimer, ému, sa voix a déraillé pour laisser place aux larmes, surtout lorsqu’il a demandé à sa femme de le rejoindre pour la remercier de tout son soutien. Devant tout le monde, il lui a offert une rose, lui a pris sa main pour la tendre avec la sienne en l’air. On pouvait sentir toute l’authenticité de ce moment. Je peux vous garantir qu’on l’a chacrément applaudit le nouveau cap’taine.
3…2…1…Ch’action !
Parmi les bonnes surprises de cette matinée, il y avait également 2 démonstrations: l’une sur les incendies domestiques, l’autre sur les chiens de l’équipe.
Celle sur les dangers de la fumée était assez instructive. Si je ne m’évanouie pas de panique dix fois d’affilé en cas d’incendie chez moi, je sais à présent qu’il faut fermer les portes pour contenir le feu. Et surtout, qu’il faut plus craindre la fumée que les flammes elles-mêmes. Bon mon esprit a également divagué quelques secondes entre les « Pompiieeersss » chaleureux ( haha, sans jeux de mots hein) et la fascination des flammes.
La deuxième démonstration portait sur les chiens qui retrouvent les victimes grâce à leur flair. J’ai eu le plaisir de jouer le rôle de victime. Le principe : me placer dans le coffre d’une voiture et attendre que le chien me retrouve. Quand le pompier-animateur m’a expliqué comment la démonstration allait se dérouler , je suis passée de l’excitation à « oh mon dieu dans quoi je me suis lancée ». C’est sûr que quand on m’a dit qu’il fallait que je me protège un peu le visage au cas où, je me suis sentie moins sereine d’un coup. Le chien était très gentil mais il pouvait se montrer un peu … dynamique. Au checours !
Bref, je me suis cachée dans le coffre. J’entendais le souffle et les pas du chien qui courait aux alentours. Puis, un silence. « Ohoh », puis un grave « Waouf! Waouf !». Mais ce dévoué chien ne s’est pas arrêté là, il a carrément sauté par la vitre ouverte pour me rejoindre.
Bon, je me suis faite un peu marcher dessus mais ce chien était un amour… un amour qui fait son poids mais un amour quand même.
Pour le récompenser, je lui devait lui tendre son doudou et jouer quelques instants avec lui en le tenant fermement. Bon quand le toutou a déboulé sur moi pour attraper son jouet, je me suis dit que j’allais me faire renverser comme une quille. Mais cheureusement je suis restée debout. Bref, j’en garde un chuper chouvenir !
Moi, quand ch’serai grand, ch’serai pompier !
Mon troisième moment préféré, et le meilleur de tous d’ailleurs, regroupe tous les sourires et la fierté des enfants que j’ai croisé avec leurs parents.
Il y avait les fascinés des camions de pompiers, qui se sont fait un plaisir de s’imaginer en héros le temps d’une visite à l’intérieur. Il y avait aussi les petits timides devant ces braves pompiers, sûrement leurs héros, qui essayaient leurs casques et vestes bien trop grandes pour leurs petites tailles. D’autres se voyaient déjà en plein dans le métier, munis d’une lance à eau et lancés dans une course factice pour éteindre le feu.
Non je ne suis pas revenue avec un pompier, mais je garde de nombreux bons souvenirs, accumulés en moins de 2 heures.
Merci les pompiers de Caraman !